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Table ronde 1/5 : Qu’est-ce qu’être syndicaliste de lutte aujourd’hui ?

category france / belgique / luxembourg | luttes en milieu de travail | débat author Sunday January 27, 2008 21:18author by Commission Journal - Alternative Libertaireauthor email journal at alternativelibertaire dot org Report this post to the editors

Pendant cinq mois, Alternative libertaire va mettre autour d’une table plusieurs syndicalistes de générations et de secteurs différents. Pas forcément communistes libertaires, mais se reconnaissant dans le projet d’un « syndicalisme de lutte ». Un cycle de tables rondes pour faire le point sur ses réussites et ses échecs… et pour donner envie de se colleter à la réalité vivante de l’organisation des travailleuses et des travailleurs !


Table ronde 1/5 :

Qu’est-ce qu’être syndicaliste de lutte aujourd’hui ?


Pendant cinq mois, Alternative libertaire va mettre autour d’une table plusieurs syndicalistes de générations et de secteurs différents. Pas forcément communistes libertaires, mais se reconnaissant dans le projet d’un « syndicalisme de lutte ». Un cycle de tables rondes pour faire le point sur ses réussites et ses échecs… et pour donner envie de se colleter à la réalité vivante de l’organisation des travailleuses et des travailleurs !

Alternative libertaire : Le syndicalisme est censé reposer sur l’auto-organisation des travailleuses et des travailleurs. Mais les militantes et les militants sont-ils toujours bien pénétrés de cette idée ? Comment éviter de s’enfermer dans le rôle du « spécialiste » vis-à-vis des collègues ?

Gérard : Je dirais que, dans les grands établissements, le cadre habituel du dialogue collectif entre syndicalistes et salarié-e-s, c’est un peu l’heure d’information syndicale mensuelle (HIS ou HMI). Sinon, les contacts peuvent s’établir en passant dans les services. Mais, aujourd’hui, ces repères traditionnels sont bouleversés. France Télécom par exemple, a maintenant des périmètres immenses pour les délégué-e-s du personnel : ça peut s’étendre de Bayonne à Poitiers ! Comment dans ce cas-là pouvoir maintenir un contact physique ?

Manue : Dans mon cas je suis censée être déléguée par des gens qui sont à plus de 100 kilomètres de mon lieu de travail, et qui ne font pas du tout le même métier. Entre quelqu’un qui travaille tout seul au fin fond d’une petite gare, un aiguilleur ou une guichetière, on ne parle pas vraiment des mêmes choses. Comment alors maintenir un contact physique avec les salarié-e-s ? Internet n’y pallie pas, bien sûr. Malgré tout, on doit faire face à une armée de cadres missionné-e-s pour endoctriner les gens. Pour la casse des régimes des spéciaux, c’était 350 « managers », brief-é-s en une journée, et envoy-é-s aux quatre coins de l’entreprise pour aller voir les chefs, qui devaient ensuite répercuter auprès de leurs équipes le message gouvernemental. Nous en face, on n’a que les tournées syndicales…

Gérard : Le patronat des grosses entreprises a une stratégie de prise en tenaille : d’un côté il veut engluer les syndicats dans un système de « partenariat social », de réunions de concertation (dont l’intérêt est souvent limité aux seules informations données aux participant-e-s), de procédures bureaucratiques, de querelles de spécialistes ; de l’autre il les contourne en investissant fortement la communication directe avec les salarié-e-s. Par la presse d’entreprise, par des cadres auquels on confie une mission idéologique, voire même par le biais de « formations » (comptabilisées dans la formation professionnelle !) durant lesquelles les salarié-e-s sont convoqué-e-s, au besoin une heure par semaine, pour qu’on leur assène la bonne parole de la direction.

Pierre : Ça, tous les quatre matins, on s’en tape des « formations » ! Sinon la principale difficulté c’est effectivement de s’adresser à toutes et tous, malgré le fractionnement des statuts. Sur le site où je travaille, il y en a déjà quatre : fonctionnaires, contractuels privés, sous-traitants, intérimaires.

Jean-Luc : Il est clair que la plupart du temps, l’activité syndicale est routinière et les salarié-e-s délèguent aux syndicalistes le soin de garder un œil sur les agissements patronaux. L’auto-organisation ne marche que dans les périodes de « crise ». Pourquoi ? Parce que rien ne se fait sans envie. Et a fortiori l’auto-organisation. Mais quand on sent qu’il y a une brèche, et qu’il faut réussir une AG, le syndicat s’efforce de « dramatiser » un peu la situation : on diffuse des tracts, on fait du décorum. Pour que la sauce prenne, ça compte beaucoup d’avoir une certaine tradition de lutte. Et on en a une petite. Les négociations annuelles obligatoires sont une période propice. Le syndicat négocie avec les patrons, et puis on quitte la salle et on leur dit : « Bon, nous allons consulter les salarié-e-s. » Ça, ça les rend fous. À l’époque de la négociation sur les 35 heures, on les a fait lanterner comme ça pas mal de temps. L’auto-organisation c’est quand ce sont les salarié-e-s concerné-e-s qui prennent les décisions, pas quand les militantes et les militants professionnels confisquent la parole. Il faut que les salarié-e-s s’emparent de la question, même si, au départ, l’initiative revient souvent au syndicat.

Sébastien : C’est clair que le côté théâtral ça compte. Les assemblées qui marchent, c’est quand on saisit une opportunité. Par exemple un collègue s’est fait embrouiller par un chef. Là on met deux personnes à l’entrée du service qui annoncent une « prise de parole », on débarque à plusieurs pour remplir un peu l’espace, et ça rameute du monde !

Pierre : Comme tu le dis, ce ne sont pas forcément les HMI les plus « syndicales » qui marchent. Ce sont les réunions qui sortent un peu de l’ordinaire, qu’on convoque le matin à l’arrache, à la machine à café, limite même pas au nom du syndicat. Pour inciter les gens à prendre la parole, on s’oblige, au début, à ne pas parler en premier, surtout les plus « étiqueté-e-s ». Et c’est un enjeu d’autant plus important qu’à Coliposte, les salarié-e-s ont une « durée de vie » assez courte : trois ans en moyenne dans la boîte. Déjà, on a réussi un truc énorme, c’est que les gens osent s’engueuler directement avec leur hiérarchie locale. Après, quand ils ou elles sont confronté-e-s à l’étage supérieur, comme un responsable régional par exemple, ils préfèrent s’abriter derrière les syndicalistes. À nous de démystifier.

Gérard : Il faut faire preuve de discernement : quand tu respectes formellement la démocratie et les procédures, tu peux aussi créer de la bureaucratie. Par exemple, tu convoques une HMI, personne ne vient, mais bon, t’as fait ton taf, c’est « démocratique » et on n’en parle plus. Alors que si tu as senti le vent et que tu convoques un truc en catastrophe, là tu peux avoir plus de monde et faire vivre une démocratie qui n’a rien de formel.

Pierre : On passe beaucoup de temps à s’occuper de questions individuelles. Pas seulement travail, mais plus largement logement, crèches… et finalement on ne passe pas assez de temps sur les pratiques « de masse ». Déjà quand j’étais à SUD-Etudiants, on disait pour rigoler qu’il fallait faire maximum 50 % de son temps au local syndical, et 50 % à diffuser des tracts. Le temps militant, la façon dont on le répartit, c’est une sacrée question ! Quand tu adhères au syndicat, les demandes ne manquent pas : une réunion ici, un truc paritaire là, avec les demi-journées de décharge afférentes. Et assez vite, tu te retrouves en porte-à-faux avec les collègues, quand tu t’aperçois comme c’est difficile de justifier auprès d’eux que tu es absent une demi-journée ! Pourtant c’est important de ne pas s’enfermer sur son centre et que pour éviter toute bureaucratisation il faut qu’un maximum de personnes participe à la vie interne du syndicat.

Jean-Luc : Pour éviter cette spécialisation qui peut conduire à la bureaucratie, il faut distinguer la connaissance de la prise de décision. Avoir des connaissances sur un sujet ne veut pas dire être le ou la plus qualifiée pour prendre la décision. Mais il faut encore faire accepter cette idée aux ouvriers et aux employé-e-s.

Comment sont composés vos syndicats respectifs ? Quel est aujourd’hui le profil type du ou de la syndiquée ?

Jean-Luc : Actuellement, à Babcock, les syndiqué-e-s, ce sont des salarié-e-s qu’on a gagné sur une grève réussie, en 1995. Et puis des jeunes ouvriers qui se syndiquent parce qu’ils veulent se bagarrer et qu’ils trouvent le syndicat sympa – ce qui est vrai, l’ambiance y est conviviale, et on ne peut pas dire que ça ne compte pas. Mais de fait, on syndique surtout des délégués (CE, CHSCT, DP…). À la limite, on a plus de délégués que de syndiqués !

Sébastien : Au courrier, la personne qui se syndique, c’est le gars ou la fille pour qui j’ai fait un taf juridique, pour les prud’hommes par exemple, et qui se syndique un peu pour me « remercier ». Parce que malheureusement, de vraies luttes, on en a peu sur lesquelles s’appuyer pour recruter. On a aussi la personne qui vient pour le jeu institutionnel, pour siéger localement dans un truc. Parce qu’elle sait que si elle prend la délégation, ça va lui faire quelques heures de décharge, et c’est toujours ça de boulot en moins. Voilà. Ce sont des cas assez communs. L’adhésion typique n’est pas une adhésion militante au sens où on l’entend. Alors quand je repère la fille ou le gars qui est honnête et qui a envie de se bouger, qui potentiellement fera vivre un syndicalisme authentique, je peux te dire que je le travaille au corps !

Manue : Là où je travaille, il faut bien reconnaître que la situation est un peu particulière parce qu’il y a des militantes et des militants politiques, pour qui être syndiqué est un principe de base. Donc évidemment ça nourrit l’activité syndicale. Enfin, pas toujours, parce qu’il y en a un certain nombre pour lesquels ce qui prime c’est l’activité dans leur organisation politique, à l’extérieur. Le jour où on prépare une AG pour une grève, pas de problème, ils et elles sont là, au taquet. Mais le problème, c’est que le syndicalisme, ce n’est pas que ça, c’est aussi du boulot quotidien… Après, c’est comme partout, il faut ramer pour syndiquer des gens et les faire bouger.

Pierre : Il y a aussi le profil du type ou de la nana qui veut que la boîte « tourne bien ». Qui voit des trucs qui sont aberrants dans le fonctionnement, et qui a envie d’intervenir. Pour lui ou elle, se syndiquer et agir relève un peu d’une participation à un ensemble. Gérard : C’est pas forcément si mal, la personne qui veut agir pour « changer le boulot », qui s’implique dans son métier. Si elle s’aperçoit que le dialogue social est une foutaise, ça peut devenir une syndicaliste acharnée. La personne qui s’en fout de son taf et de ses collègues, généralement, s’en fout également de l’action collective. Tu ne la retrouves pas dans les grèves, ni évidemment au syndicat.

Et au sein même du syndicat ? Comment se joue l’implication des syndiqué-e-s ?

Jean-Luc : Chez nous, c’est facile : tout le monde est sur le même site. La réunion du mardi, qui se déroule sur les heures de délégation, c’est sacré. On y a 80 % des militants présents. Si on a une décision importante à prendre, on double cette réunion d’une consultation de tous les syndiqués. Mais bon, syndiqué, délégué et militant, dans notre syndicat c’est un peu synonyme… Néanmoins nous veillons à limiter la spécialisation CE ou DP ou syndicat ou CHSCT. Les décisions sont prises en commun, puis chacun les met en œuvre dans « son » secteur. Au-delà, pour « sortir de l’entreprise » et emmener des camarades à l’union locale, c’est une autre paire de manches. La réalité à Nérac aujourd’hui, c’est que les militants qui participent à l’union locale sont presque tous des militants politiques. Pour aller au delà d’un simple militantisme dans l’entreprise, il faut une motivation forte…

Gérard : Pour parer aux risques de spécialisation, de bureaucratisation… à SUD-PTT nous avons un contrôle (a posteriori) des mandats et une révocabilité, du moins en théorie. En réalité, nous manquons de volontaires pour assumer les mandats. Donc révoquer quelqu’un qui ne fait pas, ou mal, son boulot, c’est un peu compliqué, sans parler des inévitables problèmes humains… Pour ce qui est des verrous, au niveau de la fédération, c’est limité à neuf ans pour être permanente ou permanent fédéral et à douze ans pour qui a déjà été permanent au niveau de son syndicat local. L’idée c’est que « syndicaliste » c’est du boulot, mais ce n’est pas un métier.

Est-ce que ces verrous empêchent la bureaucratie ? Non, ça ne suffit pas. Car la bureaucratie ce n’est pas seulement une question de durée de mandat, c’est aussi engendré par l’affaiblissement du tissu militant, et l’appauvrissement des débats.

L’activité syndicale s’est complexifiée. Au-delà du plan professionnel, il y a tout le travail interprofessionnel, de relations internationales, les sans-papiers, les contre-sommets altermondialistes, le féminisme… C’est très enrichissant et souvent passionnant. Mais il y a forcément délégation. Untel s’occupe de tel sujet, unetelle s’occupe de tel autre. La délégation peut rendre des comptes, faire des rapports, il est quand même difficile de trouver le temps de se tenir au courant, de partager les infos et de s’approprier collectivement les débats. Le temps, c’est ce qui manque le plus. C’est vrai au niveau de la fédération, mais aussi dans les syndicats. Ça favorise un appauvrissement des débats, de la routine et donc de la bureaucratie. La question c’est comment on fait pour être à la fois spécialiste sur un sujet, et compétent sur l’ensemble.

Sébastien : Il est clair qu’au sein de ma structure, tout un tas de débats sont au-dessus de nos forces. Moi, mon souci interprofessionnel c’est, assez prosaïquement, « Comment syndiquer les camions blancs ? » – c’est-à-dire les sous-traitants, les « camions jaunes » étant ceux de la Poste. La solidarité avec la Guinée ou la Tchétchénie, ça nous semble formidable… mais un peu lointain.

Manue : Ça dépend. Le lien est parfois plus facile à réaliser qu’on ne le croit. Notamment avec le développement droit européen. Ainsi, dans le rail, l’existence de réseaux internationaux a permis d’organiser des grèves européennes comme en 1992, 1999 et 2003. Ces mobilisations sont rares, difficiles à mettre en œuvre, mais ne pourraient pas exister sans un travail syndical en amont.

Pierre : Question démocratie syndicale, j’ai un sentiment mitigé à l’égard des congrès. Le congrès national, tous les trois ans, c’est le lieu central de la démocratie, mais ça dévore un temps incroyable. N’en fait-on pas un peu trop, quand on prépare un congrès comme des malades ? Surtout quand on voit que, pendant une lutte, les débats au conseil fédéral sont parfois un peu creux…

Sébastien : Effectivement, ce qui m’a étonné en rejoignant SUD, c’est qu’il n’y a pas de luttes de tendances. Dans les congrès, les débats sont assez convenus : « SUD est opposé à la déréglementation, bla bla bla… ». Comme si la dépolitisation du milieu postier avait pénétré le syndicat.

Pierre : Sur la question de la délégation : au bout de douze ans, ta militante ou ton militant, il est un peu « cassé ». Quand son mandat est fini, il est censé retourner à la base. En réalité, il prend du champ. S’il ou elle quitte le bureau fédéral par exemple, dans sa tête il se dit un peu : « Bon, je suis arrivé au bout de mon militantisme, qu’est-ce que je peux faire de plus ? » Et le sentiment de repartir de zéro, ça démotive pas mal.

Sébastien : La majorité des anciens fédéraux revenus à la base, on ne les voit quasiment plus. C’est un de nos gros problèmes. Gérard : Malgré tout je ne pense pas qu’aujourd’hui SUD-PTT soit bureaucratisée. Justement parce que trop de gens, à tous les niveaux, s’en plaignent ou au moins s’en inquiètent. Il n’y a pas cette satisfaction béate et ce confort intellectuel caractéristiques de la bureaucratie. Si on peut observer l’apparition d’un certain sentiment « légitimiste » vis-à-vis des instances fédérales, les syndicats conservent une grande capacité de critique dans les débats fédéraux, qu’ils ne se privent pas d’utiliser. Cette prérogative est scrupuleusement respectée, y compris lorsque les désaccords sont vifs.


Propos recueillis par Guillaume Davranche (AL Montrouge) et Victoria Frot (AL Paris Nord)

Sébastien Baroux travaille depuis 2002 à la distribution à la Poste de l’avenue d’Italie à Paris. Membre de la CNT jusqu’en 2006, il milite à SUD-PTT.

Jean-Luc Dupriez, après avoir été actif douze ans à la CFDT, a rejoint la CGT en 1989. Il travaille à Babcock-Wanson à Nérac (Lot-et-Garonne), une usine qui fabrique des chaudières industrielles. Trésorier du CE, il est également délégué syndical central pour le groupe Babcock-Wanson et secrétaire de l’union locale CGT de Nérac.

Emmanuelle Bigot travaille au guichet de la gare de l’Est à Paris. Milite à SUD-Rail depuis 1996. Déléguée du personnel et au Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Elle représente également son métier dans la fédération SUD-Rail et participe à sa commission International.

Pierre Seysol travaille à l’agence Coliposte de Pantin (Seine-Saint-Denis) depuis trois ans et milite à SUD-TMT (le secteur colis de SUD-PTT en Ile-de-France) après avoir été actif à SUD-Étudiants durant ses études. Il est délégué au CHSCT.

Gérard Coste travaille au centre de tri de Paris-Louvre. Après avoir rompu avec le syndicalisme au milieu des années 1970 et tenté d’animer un collectif ouvrier autonome plutôt ultra-gauche, il a rejoint la CFDT en 1986. Militant de SUD-PTT depuis sa fondation en 1989, il est membre du bureau fédéral. Détaché à mi-temps chargé de la formation syndicale à SUD-PTT et à Solidaires, l’union syndicale à laquelle SUD-PTT est affilié.


Publié le 28 novembre 2007 par Commission Journal (mensuel)

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Alors qu'au mois de mai, le texte de loi sera débattu au Parlement, l'enjeu est d'augmenter massivement le rapport de force en faveur des travailleur-ses, chômeur-ses et de la jeunesse pour que ce projet de régression sociale soit abandonné. Les prochaines mobilisations du 28 avril et du 1er mai doivent marquer un tournant pour construire un blocage économique qui impose au gouvernement de reculer.

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