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machrek / arabie / irak / impérialisme / guerre / opinion / analyse Friday May 14, 2021 04:50 byUnion Communiste Libertaire

Le conflit israélo-palestinien est une guerre coloniale, opposant un État impérialiste à un peuple spolié. Croire que, d’un côté comme de l’autre, les motivations religieuses ou les intérêts économiques y sont essentielles serait se leurrer. Orientation fédérale adoptée par l’Union Communiste Libertaire en juin 2020.

Israël, un État colonial

La classe dirigeante israélienne, et l’essentiel de la classe politique, sont profondément imprégnées d’une idéologie nationaliste et colonialiste, le sionisme. Cette idéologie est née dans un contexte de développement de l’antisémitisme et du nationalisme en Europe. À la différence des courants assimilationnistes ou révolutionnaires, les courants sionistes considéraient l’antisémitisme comme inéluctable tant que les juifs et juives resteraient partout minoritaires et ont eu pour objectif historique de constituer une majorité nationale juive en Palestine, ce qui est passé par l’expulsion des Palestiniennes et Palestiniens tout au long du processus colonial, et par une politique d’épuration ethnique.

Dans cette continuité, la classe dirigeante israélienne actuelle a pour objectif de maintenir un État sur des bases ethno-nationalistes dans lequel la majorité nationale reste juive. Une partie de cette classe dirigeante a même pour projet politique l’exclusion totale des minorités arabes et druzes : la loi de 2018 sur « l’État-nation du peuple juif » est la conséquence inéluctable de la politique menée avec constance depuis 1948.

Pourtant, loin d’être homogène, la société israélienne, modelée par la guerre et la recherche d’une identité, est communautarisée à l’extrême. Les Arabes israélien·nes – y compris les Druzes – sont considéré·es comme des « sous-citoyen·nes » et ne bénéficient pas des mêmes droits que les Israéliennes et israéliens juifs. Au sein même de la population juive, d’importantes tensions existent entre les Ashkénazes, les Séfarades, les Mizrahim et les Juives et Juifs éthiopiens. Le pôle anticolonialiste et antiraciste, bien que très minoritaire, représente un des soutiens concrets les plus directs au peuple palestinien. À l’autre bout, les courants nationalistes-religieux et le lobby des colons constituent un pôle ultranationaliste, homophobe, patriarcal et jusqu’au-boutiste qui pèse de plus en plus sur l’État israélien.

L’expansionnisme sioniste ne répond pas seulement aux caractéristiques d’une guerre de conquête. Il s’est constamment doublé d’une politique d’épuration ethnique. Pendant la guerre de 1948, en poussant des centaines de milliers de civil·es palestinien·nes à l’exode sans retour. À l’issue de la guerre de 1967, en évitant d’annexer la Cisjordanie et Gaza – ce qui aurait obligé Israël à conférer la citoyenneté à ses habitant·es – mais en se contentant d’occuper militairement ces régions, privant ses habitant·es de tout droit. Avec l’arrivée au pouvoir du Likoud (1977), le discours ethno-nationaliste s’est renforcé et la colonisation de la Cisjordanie s’est intensifiée. La politique de colonisation forcée de Jérusalem-Est est la démonstration qu’une politique d’épuration ethnique peut également se mener en temps de « paix ».

La religion n’a pas joué de rôle dans l’émergence du sionisme, qui définit la judéité comme une nationalité, sur le modèle ethno-nationaliste. La création de l’État d’Israël a amené une partie des courants religieux qui lui étaient initialement opposés à s’y rallier dans une « synthèse nationale-religieuse », qui entend justifier l’existence de l’État a posteriori par des arguments religieux globalement absents du projet sioniste initial. Les nationalistes « laïques », eux, justifient la construction de l’État israélien au nom d’un royaume hébreu ayant existé sur ce territoire il y a 2.500 ans.

Les intérêts économiques ne sont pas non plus la cause première de l’expansionnisme israélien. Sur le fond, la politique expansionniste des sionistes est typique de ces situations rares où l’idéologie l’emporte sur la rationalité économique. Le coût économique et social de la colonisation et de l’occupation militaire est sans commune mesure avec les quelques avantages que peuvent représenter le contrôle de ressources naturelles et d’un prolétariat palestinien privé de droits.

L’un des ressorts majeurs de cette idéologie au sein de la diaspora juive et de la population israélienne est la peur d’un nouveau génocide, qui amène à considérer comme essentiel le maintien d’une « majorité nationale » juive dans un « État refuge », Israël, quel qu’en soit le prix. Pourtant, loin de représenter un refuge face à l’antisémitisme, cette politique contribue à l’isolement de la minorité juive dans les autres pays, et entraîne la population israélienne dans une fuite en avant guerrière et coloniale. Elle évacue la question essentielle de la lutte contre l’antisémitisme, en voulant la subordonner à un soutien à l’État israélien, et évacue aussi d’autres questions comme le « droit au retour » dans leur pays d’origine des minorités juives mizrahim et séfarades dont la culture arabe/perse/kurde... est niée.

Cependant, le colonialisme israélien a un intérêt économique et géostratégique majeur pour les impérialistes occidentaux : du mandat britannique à la création de l’État d’Israël, soutenue aussi bien par l’Occident que par l’URSS, ces derniers ont toujours souhaité garder sous contrôle le Proche et Moyen-Orient, enjeu géostratégique et économique majeur.

Le peuple palestinien, en lutte pour ses droits

Le peuple palestinien, dans toutes ses composantes, se bat avant tout pour ses droits. Les Palestiniennes et Palestiniens dits « de 48 » (Arabes israélien·nes, dont les bédouins) se battent pour l’égalité des droits et contre les discriminations. Celles et ceux de Cisjordanie et de la bande de Gaza se battent contre l’occupation militaire et pour la souveraineté sur leurs terres. Les réfugié·es se battent pour le droit au retour ou une indemnisation pour les préjudices subis. Même si les priorités de ces composantes peuvent diverger, une solidarité profonde les lie face à l’oppression.

Aujourd’hui, la résistance palestinienne est essentiellement une résistance civile et pacifique. Militairement, l’Autorité palestinienne – comme avant elle et l’Organisation de libération de la Palestine – ne pèse guère face à Israël. C’est cette incapacité à gagner leur indépendance par les armes qui a pu pousser de jeunes Palestinien·nes désespéré·es à devenir des «  martyr·es  » dans des attentats-suicides.

Là encore, la religion n’était pas la motivation essentielle. Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa sont avant tout des symboles nationaux. La résistance palestinienne formée dans les camps entre 1948 et 1967, était profondément laïque, à l’image de la majorité du peuple palestinien où musulman·es et chrétien·nes de toutes obédiences vivent en bonne intelligence. Le projet de « Palestine démocratique », porté par l’OLP de 1969 à 1993, évoquait un pays unique, laïque, dont les citoyennes et les citoyens, qu’ils soient athées ou de confessions juive, musulmane ou chrétienne, pourraient vivre dans la liberté et l’égalité. Ce projet se voulait l’antithèse de l’État ethnique discriminatoire incarné par Israël.

Les intérêts économiques que peut avoir le peuple palestinien à son émancipation vont de soi : droits sociaux, droit de cultiver sa terre, droit de prendre la mer, liberté de circulation, récupération ou indemnisation pour les biens spoliés, etc. C’est l’échec de la réalisation de ce projet laïc qui a ouvert la voie à des courant « nationaux-religieux » comme le Hamas et le Djihad islamique, initialement regardés avec bienveillance par l’État israélien qui y a vu l’opportunité d’éloigner toute perspective de solution en rupture avec l’ethno-nationalisme.

Le peuple palestinien seul face à l’occupant

La résistance palestinienne est aujourd’hui seule face à l’expansionnisme sioniste.

Elle n’a rien à attendre des puissances impérialistes occidentales. Le son de cloche est similaire en ce qui concerne les États de la région. S’ils se sont servi de la lutte palestinienne, ils ne l’ont que rarement servie. La Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar comme l’Égypte ou la Syrie, ont été excédés par l’indépendance dont la résistance palestinienne a su faire preuve à leur égard.

Ils l’ont parfois combattue par les armes, en perpétrant des massacres comme celui de Septembre noir, en 1970. Aujourd’hui, malgré la pression de leurs opinions publiques, ces États préfèrent normaliser leurs relations avec l’État sioniste. [...]

L’aide internationale la plus sincère dont puisse bénéficier le peuple palestinien viendra de la société civile, dans les pays de la région, aux États-Unis, en Europe, en Israël même. C’est de l’action des anticolonialistes israéliens que les Palestiniennes et Palestiniens peuvent d’ailleurs attendre le plus.

La résistance populaire ne peut malheureusement pas se reposer sur l’Autorité palestinienne, critiquée et considérée comme illégitime par une grande partie de la population palestinienne du fait de sa collaboration avec l’occupant, et en concurrence avec le « gouvernement » du Hamas dans la bande de Gaza.

La laïcité, la liberté, l’égalité : un projet pour la Palestine

La paix ne pourra se faire sans justice. C’est la raison pour laquelle de « deal du siècle » brandi par Donald Trump n’aboutira à rien d’autre qu’à une surenchère coloniale. Essayer d’obtenir la paix sans répondre aux aspirations profondes d’autonomie et de reconnaissance du peuple palestinien ne pourra conduire qu’à l’échec, la désillusion et, de nouveau, à l’insurrection populaire. Des hypothèses de solution immédiates au conflit.

Des hypothèses de solution immédiates au conflit  :


- La création d’un État palestinien. Cette concession acceptée par l’OLP à Oslo en 1993 est un triste recul par rapport au projet initial de « Palestine démocratique ». Elle reconnaît l’existence de l’État d’Israël et la nécessité d’une partition ethnique. Un État est aujourd’hui l’objectif de court terme de la résistance palestinienne, qui permettra un minimum de sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Mais cette solution semble aujourd’hui impossible du fait le l’ampleur de la colonisation, la viabilité d’un tel État, grand comme un département français et sans continuité territoriale, étant plus que douteuse.
- La naissance d’une fédération israélo-palestinienne. Dans des frontières uniques, deux entités juridiques, une « israélienne » et une « palestinienne ». Ce projet a l’avantage de garantir l’autonomie culturelle et l’égalité en droits de deux peuples qui se pensent différents, et notamment de répondre à l’aspiration profonde des Israélien·nes à un « foyer national juif ». Mais sur le long terme, il représente un risque de dérive à la libanaise, avec son morcellement communautaire.

Ces deux projets ont essentiellement une valeur tactique. Non antagonistes, ils expriment ce qui peut être possible, par étapes, dans une situation donnée, à un moment donné. Ils ne doivent pas focaliser les débats car, en eux-mêmes, ils ne satisferaient pas les attentes palestiniennes – ils ne répondent pas, par exemple, à la question cruciale des réfugié·es et de leurs droits, question qui tant qu’elle ne sera pas réglée sera source de conflit majeur.

Un pays unique, laïc et démocratique, qui ne pourrait avoir pour nom « Israël » reste la seule solution politique à même d’assurer la paix et l’égalité entre tous et toutes les citoyens, quelle que soit leur appartenance culturelle. Cette solution, si elle peut sembler hors de portée dans la période, reste de mise pour toutes et tous les militants, Israéliens comme palestiniens, hostiles à la ségrégation ethnique et au racisme d’État. La présence de forces politiques en Israël comme en Palestine, ayant une interprétation religieuse et raciste du conflit, menace un tel projet. En retour, la réconciliation, la paix, l’égalité et la laïcité sont les meilleures armes pour combattre ces intégrismes.
La perspective d’une « fédération du Moyen-Orient socialiste », si elle n’est pas une condition préalable à une telle solution, peut représenter un point d’appui important à la résistance palestinienne, en balayant les régimes de la région qui ont intérêt à écarter toute solution réelle et anticolonialiste au conflit.

L’UCL milite pour le droit à l’autodétermination du peuple palestinien

Pour la résistance palestinienne, soutenue par la majorité de la population palestinienne, cette autodétermination implique :

l’évacuation par l’armée israélienne de tous les territoires occupés depuis 1967 et la fin du blocus de Gaza ;
le démantèlement de toutes les colonies et infrastructures coloniales en Cisjordanie ;
le droit des réfugié·es au retour dans leurs foyers et/ou à une juste réparation ;
l’égalité réelle des droits entre citoyen·nes arabes et non arabes en Israël ;
le droit à la création d’un État viable à côté d’Israël. Garder la perspective, sur le long terme, d’un pays unique, laïque et démocratique, reste cependant une nécessité ;
l’aide à la reconstruction de toutes les infrastructures détruites et de l’économie palestinienne.

Dans l’immédiat, l’Union communiste libertaire :

- réaffirme son soutien à la résistance palestinienne ;
- réaffirme son soutien aux anticolonialistes et aux réfractaires de l’armée israélienne ;
- condamne toute interprétation et revendication raciste ou religieuse liée au conflit en Palestine. Le racisme anti-arabe comme l’antisémitisme sont instrumentalisés par l’État israélien, par les courants sionistes pour justifier la guerre ethnique que l’État israélien mène, par les nationalistes-religieux, par les dirigeants et classes dominantes des pays de la région. Nous affirmons que la double lutte contre le racisme anti-arabe et contre l’antisémitisme est une clé essentielle de la résolution du conflit israélo-palestinien. Construire une alternative crédible et concrète face à l’antisémitisme est une condition essentielle pour affaiblir l’influence politique des courants sionistes ;
- appelle à la démilitarisation de la société israélienne.
- appelle à exercer des sanctions économiques sur l’État israélien colonial, d’une part par l’abrogation de l’« accord d’association » économique, militaire et scientifique entre l’Union européenne et Israël ; d’autre part, sans attendre, par le boycott des produits importés d’Israël via la campagne internationale Boycott Désinvestissement Sanction (BDS) ;
- appelle à l’arrêt de toute coopération militaire avec l’État d’Israël.

Union communiste libertaire, juin 2020

machrek / arabie / irak / impérialisme / guerre / nouvelles Friday May 14, 2021 02:19 byIlan Shalif

La nuit dernière, nous avons vu le résultat de l’accumulation de la colère des jeunes, qui sont les principales victimes de la pandémie et de la crise du COVID-19. La grande montée du chômage a entraîné une montée également de la pression subie par les Palestiniens à Jérusalem et dans les villes multiethniques de l’État d’Israël. L’intensité de la violence policière a augmenté de même lors de la répression des rassemblements et autres mobilisations.

La Palestine s’embrase en ce moment, avec en fond le projet sioniste de déplacement tous les Palestinien.ne.s de l’autre côté du Jourdain, (et de la mer Morte au sud). A l’époque de la guerre -et même immédiatement après la guerre- il y a eu une vague d’expulsions massives. Depuis lors et la plupart du temps (même avant la déclaration officielle d’un État d’Israël)- les difficultés de la vie quotidienne sous la dure domination israëlienne ont été telles pour les Palestinien.ne.s avec pour conséquenceune émigration « de leur plein gré ».

À Jérusalem, une intense pression s’exerce sur les Palestinien.ne.s pour les déplacer, et ce d’autant plus qu’en échange de services en Syrie et contre l’Iran, Israël a eu « les mains plus libres » en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Le changement du rapport de force interne entre le Fatah et le Hamas, et le déclin du pouvoir de l’élite dirigeant le Fatah de manière autonome ont favorisé un engagement d’une jeunesse plus audacieuse.

La « goutte d’eau qui a fait déborder le vase » a été l’intensification de la pression sur les Palestiniens annexés à Jérusalem et l’atteinte à l’autonomie des musulmans dans le temple du Mont (dont l’Esplanade des Mosquées) pendant la période importante pour les religieux du Ramadan.

Pour part cet embrasement était destiné à servir les intérêts du Premier ministre israélien Netanyahu qui a perdu les élections (de manière plus catastrophique que les 3 précédentes, tous les six mois)… mais il semble que l’embrasement actuel soit un peu sorti des rails et devenu incontrôlable (tant à Gaza qu’à Jérusalem).

La pression du président des USA Joe Biden, dont les intérêts diffèrent de ceux de Donald Trump, a pour conséquence une pression accrue sur Israël pour qu’il diminue sa pression sur les Palestinien.ne.s de Jérusalem Est.

La nuit dernière, nous avons vu le résultat de l’accumulation de la colère des jeunes, qui sont les principales victimes de la pandémie et de la crise du COVID-19. La grande montée du chômage a entraîné une montée également de la pression subie par les Palestiniens à Jérusalem et dans les villes multiethniques de l’État d’Israël. L’intensité de la violence policière a augmenté de même lors de la répression des rassemblements et autres mobilisations.

Les efforts accrus d’Israël pour restreindre l’autonomie des Palestiniens au Mont Temple, la répression brutale des rassemblements et des marches, ainsi que le blocage temporaire des déplacements des musulmans israéliens au Mont Temple, ont été des étapes décisives. Elles ont abouti à un soulèvement déterminé, et pour le Hamas de Gaza à une implication farouche (y compris un ultimatum à Israël de se retirer du Mont Temple et du quartier de Sheikh Jarakh).

L’État israélien a peur d’un nouveau round de confrontation à propos Gaza après l’échec humiliant dans la gestion du round précédent il y a six ans.

Le 11 mai 2021, Ilan Shalif.

machrek / arabie / irak / impérialisme / guerre / communiqué de presse Friday May 14, 2021 02:11 byUnion Communiste Libertaire

Depuis le 6 mai, l’État israélien a lancé une offensive militaire pour faire taire la colère à Jérusalem-Est et à Gaza. Il s’agit bien plus que d’une énième répétition d’hostilités asymétriques (roquettes artisanales contre frappes aériennes) : c’est un soulèvement populaire, incluant les Palestiniennes et Palestiniens ayant la nationalité israélienne, qui conteste l’apartheid et la domination coloniale.

L’actuelle escalade répressive a commencé avec la volonté du gouvernement israélien de réduire au silence la mobilisation des habitantes et habitants du quartier Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est. Ces derniers manifestaient massivement, aux côtés de leurs soutiens israéliens, contre l’expulsion de plusieurs familles palestiniennes en vue de reloger des colons à leur place.

La police, l’armée et les milices d’extrême droite ont, comme toujours, violemment réprimé les manifestantes et manifestants jusque sur l’esplanade des Mosquées, faisant des dizaines de blessé·es.

Contre un nouveau carnage à Gaza

Depuis la bande de Gaza, le Hamas a ensuite tiré des centaines de roquettes artisanales vers Israël. Tsahal a riposté comme à son habitude, par des bombardements dix fois plus meurtriers sur la bande de Gaza. Est-on à la veille d’une nouvelle campagne d’écrasement de Gaza sous les bombes, comme en 2009 (plus de 1300 morts palestiniens contre moins d’une quinzaine israéliens) et en 2014 (entre 700 et 2300 morts palestiniens, contre 66 israéliens) ?

Le gouvernement de Netanyahou est seul responsable de ce nouvel épisode meurtrier. Il est la conséquence d’une politique coloniale, d’apartheid et de négation des droits fondamentaux du peuple palestinien. Une politique menée par un gouvernement de droite extrême, allié à l’extrême droite, et donnant raison aux colons les plus fanatiques.

En France, le président de l’AFPS en garde à vue !

En France, la solidarité s’est rapidement manifestée, malgré la répression. Le 12 mai, un rassemblement de soutien était appelé à Paris, aux Invalides, entre autres par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS). Peu de temps avant, la préfecture de police de Paris l’a interdit ! Sur place, quelques centaines de personnes se sont tout de même rassemblées, avant d’être dispersées et verbalisées par la police. Un peu plus tard dans la journée, Bertrand Heilbronn, président de l’AFPS, était placé en garde à vue, alors qu’il sortait justement, avec une délégation, du ministère des Affaires étrangères où il avait dénoncé la situation dramatique en Palestine. L’Union communiste libertaire réaffirme son soutien à la résistance palestinienne et appelle à rejoindre massivement les initiatives de solidarités qui s’organisent partout en France.

Liste des rassemblements pour ce samedi 15 mai

★ Paris, métro Barbès, à 15h
★ Lyon, place Bellecour, à 15h
★ Marseille, place Bargemon, à 15h
★ Saint-Étienne, place Chavanelle, à 15h
★ Nîmes, avenue Feuchères, à 15h
★ Metz, Place Saint Jacques, à 11h
★ Toulouse, métro Capitole, à 11h
★ Strasbourg, place de l’université, à 15h
★ Lille, place du Général de Gaulle (Grand’Place), à 15h
★ Nantes, carrefour rue de la Barillerie et boulevard des 50 Otages, à 14h30
★ Rennes, République, à 15h
★ Annecy Haute Savoie, esplanade Place François de Menthon à 14h30
★ Nancy, place Maginot de 15h à 17h
★ Niort, parvis des droits de l’Homme à 11h
★ Albertville, place du commandant Bulle, à 11h
★ Annonay, rue de Deûme, à 9h
★ Clermont-Ferrand, place de Jaude, à 15h
★ Corbeil-Essonnes, devant la Mairie, à 16h
★ Digne, Préfecture, à 15h
★ Lannion, devant la sous-préfecture des Côtes d’Armor, à 11h
★ Morlaix, Square de la Résistance, à 10h30
★ Poitiers, Mairie à Poitiers, à 15h00
★ Tours, Place Jean Jaurès à Tours, 15h00

Union communiste libertaire, le 13 mai 2021

mashriq / arabia / iraq / imperialism / war / news report Wednesday May 12, 2021 19:50 byIlan Shalif

Last night have shown the result of the accumulation of anger of the youth who are the main victims of the COVID-19 pandemic and crisis. There is a much increase of unemployment which brought the increase of pressure on Palestinians in Jerusalem and the multiethnic cities within Israel, as well as the intensity of police brutality in order to suppress the rallies and other mobilisations.

An account on the current events in Palestine

Ilan Shalif

The current inflammation in Palestine has its background the Zionist project to transfer all the Palestinians to the other side of Jordan (and the Dead Sea in the south). In the time of war (and even shortly after war) there was a wave of mass evictions. Most of the time since (even before the formal declaration of Israelis a State) there were lots of efforts to put the everyday life of Palestinians under its rule so hard that they will emigrate/transfered “willingly".

In Jerusalem, the pressure on the Palestinians to be transferred is intensive and more so after in return to services in Syria and against the Iranian Israel got “more free hands" in the pressure applied in West Bank and Jerusalem.

The change in the internal balance of power between Fatah and Hamas and the decrease of the power of the autonomic rolling elite of Fatah promoted more daring youth involvement.

The "straw that break the back of the camel" was intensifying of the pressure
on the Palestinians annexed to Jerusalem and infringement on the Muslims autonomy in the Mount Temple in the most religious period of the Holy Ramadan.

Part of the inflammation was intended to serve the interests of Israel Prime
minister Netaniahu who lost the elections (more fatally than the previous 3 every half a year)... but it seems the current inflammation got a bit out of hand and (both in Gaza and Jerusalem).

The pressure of USA president Joe Biden, whose interests differ from those of Donald Trump has as a result in an ongoing increased pressure on Israel to decrease its pressure on the East Jerusalem Palestinians.

Last night have shown the result of the accumulation of anger of the youth who are the main victims of the COVID-19 pandemic and crisis. There is a much increase of unemployment which brought the increase of pressure on Palestinians in Jerusalem and the multiethnic cities within Israel, as well as the intensity of police brutality in order to suppress the rallies and other mobilisations.

The increased efforts of Israel to restrict the autonomy of Palestinians in Mount Temple, the brutal repression of the rallies and marches as well as the temporary blocking of travel of Israeli Muslim to Mount Temple, were decisive steps forward. They resulted in an acute uprising, by Hamas of Gaza by fierce involvement (including an ultimatum to Israel to retreat from Mount Temple and Sheikh Jarakh neighborhood).

The Israeli fear of another round in the confrontation about Gaza after the humiliating failure in the management of the previous round six years ago.

mashriq / arabia / iraq / luchas indígenas / policy statement Monday July 20, 2020 20:03 byVários organizaciones anarquistas

Defenderemos la revolución social en Rojavá con todas nuestras fuerzas.Las sanguinarias intervenciones imperialistas solo se pueden frenar con la acción internacionalista coordinada de las clases oprimidas.

Desde julio de 2012, se desarrolla un proceso revolucionario en Rojavá (Kurdistán Occidental), y que se ha hecho extensivo a toda el área del norte y este de Siria. Este proceso revolucionario lucha contra el capitalismo, el imperialismo, el fascismo y el patriarcado. El esfuerzo social liberador del confederalismo democrático consiste en la convivencia pacífica de los pueblos en términos de democracia directa. Al mismo tiempo, se centra en la ecología social y el feminismo, cuestionando el rol del Estado como herramienta de dominación, mientras demuestra de manera tangible que los capitalistas en el fondo carecen de fuerza, y cuya autoridad tarde o temprano será derrocada por las/os trabajadoras/os y campesinos/as revolucionarias/os. Ese es el deber histórico de las clases oprimidas.

Solidaridad internacionalista con el pueblo kurdo

Declaración internacional


Defenderemos la revolución social en Rojavá con todas nuestras fuerzas.Las sanguinarias intervenciones imperialistas solo se pueden frenar con la acción internacionalista coordinada de las clases oprimidas.

Desde julio de 2012, se desarrolla un proceso revolucionario en Rojavá (Kurdistán Occidental), y que se ha hecho extensivo a toda el área del norte y este de Siria. Este proceso revolucionario lucha contra el capitalismo, el imperialismo, el fascismo y el patriarcado. El esfuerzo social liberador del confederalismo democrático consiste en la convivencia pacífica de los pueblos en términos de democracia directa. Al mismo tiempo, se centra en la ecología social y el feminismo, cuestionando el rol del Estado como herramienta de dominación, mientras demuestra de manera tangible que los capitalistas en el fondo carecen de fuerza, y cuya autoridad tarde o temprano será derrocada por las/os trabajadoras/os y campesinos/as revolucionarias/os. Ese es el deber histórico de las clases oprimidas.

La perspectiva y el cumplimiento material de la emancipación social, la autogestión de la producción y de la vida social de los oprimidos, trastoca los fundamentos e intereses de los gobiernos capitalistas. La revolución social en Rojavá es un proceso, que brinda esperanzas para la liberación social de las clases oprimidas. Al mismo tiempo, es una experiencia que refuta en la práctica la idea que el capitalismo es un sistema inquebrantable e inamovible.

El capitalismo como supuesta “única vía” es una perspectiva que viene siendo destrozada con el avance del pueblo kurdo. Lo que los imperialistas de todo el mundo no pueden soportar es que los pueblos de Medio Oriente no solo luchan contra la barbarie capitalista, sino que también están tomando en sus manos las riendas de su propio destino, creando una alternativa socialista al callejón sin salida capitalista. Las potencias imperialistas buscan a toda costa tener bajo su dominio las tierras y los recursos de Medio Oriente. Durante años han estado luchando entre sí, usando gobiernos-títeres para explotar los recursos naturales y energéticos del área y para subyugar aún más las clases oprimidas de Medio Oriente. En pocas palabras, intentan promover sus intereses por cualquier medio, sin dudar en derramar sangre en la zona, incluso financiando grupos yihadistas a los que dicen combatir.

Los capitalistas tienen sus manos manchadas con la sangre de los pueblos. Según el juego de poder coyuntural y sus intereses particulares, se enfrentan o forman alianzas entre ellos. En todos los casos, vienen hostigando sin piedad a los pueblos que luchan, a las/os oprimidas/os y explotadas/os. Somos sus enemigas/os de clase. Durante los últimos 2 años, el estado turco lleva a cabo una operación continua de ocupación de la Rojavá liberada. Los ataques del estado turco continúan hasta hoy con la ayuda, el apoyo y el consentimiento de las potencias imperialistas internacionales y de los grupos fundamentalistas islámicos, que actúan como mercenarios y vanguardia armada de las intervenciones militares turcas en Kurdistán.

El 15 de junio de este año el estado turco atacó abiertamente las regiones liberadas de Rojavá, el campamento autoorganizado de inmigrantes en Maxmur y la región democrática de los Yazidi en Sengal. Todas estas regiones son parte de las zonas liberadas. Unos días después, nuevamente, el ejército turco comenzó una operación para invadir Başur (Kurdistán del Sur), que desde entonces ha sido bombardeada sin parar. El 23 y 25 de junio se registraron en Rojavá y Suleymaniya varios ataques mortales de aviones no tripulados del ejército turco. Mucha gente se vio obligada a abandonar sus hogares incendiados y emigrar, las tierras agrícolas y los cultivos fueron completamente arrasados, mientras que muchos civiles perdieron la vida por el ataque del ejército turco.

Las fuerzas de las milicias kurdas están respondiendo continuamente a los sanguinarios ataques del estado turco, defendiendo al pueblo y la experiencia revolucionaria. La guerra en las montañas kurdas se desata sin parar, al igual que la ocupación turca en territorio kurdo. El estado turco ha violado todas las convenciones internacionales y también la tregua declarada por la pandemia del Covid-19. Los autores de estos crímenes cometidos durante años por el estado turco, los capitalistas y los estados, permanecen en silencio,después de haber dado luz verde a los planes imperialistas del estado turco. Las organizaciones del movimiento de liberación kurdo piden acciones de solidaridad en la rebelde Rojavá los días 18 y 19 de julio de 2020. El 19 de julio de 2012, la revolución social irrumpió entre los pueblos de Medio Oriente. Fue el momento en que la revolución social comenzó en Rojava. También el 19 de julio, pero de 1936, la clase obrera y el campesinado de España se levantaron contra el golpe militar fascista liderado por el dictador Francisco Franco. Durante tres años se vieron involucradas/os en la lucha revolucionaria para la construcción de una sociedad comunista libertaria. El legado de las batallas que las/os trabajadoras/es, las/os campesinas/os, las/os anarcosindicalistas y las/os anarcocomunistas de la península ibérica hoy continúa en el pueblo revolucionario de Kurdistán. Su lucha es la nuestra, la de las clases oprimidas del mundo. Por eso llamamos a defender la revolución social en Rojavá de forma coordinada y a escala internacional. Como anarquistas debemos hacer todo lo que esté a nuestro alcance para fortalecer el movimiento internacional revolucionario anticapitalista, antipatriarcal, antiestatista, antiimperialista.

Por otro lado, el régimen totalitario de Irán, el cual se autodefine como un gobierno antiimperialista en su propaganda mediática. es en realidad un aparato Islámico fundamentalista que podría ser clasificado como un grupo terrorista al nivel del ISIS.

Sumado a su presencia militar en la región, que en defensa del dictador sirio ha masacrado decenas de miles de personas incluidas niñas/os, el régimen iraní ataca diariamente las posiciones Kurdas en el norte de Irak en conjunto con el gobierno turco. El PJAK (brazo del PKK), es uno de los principales blancos a eliminar por parte del régimen iraní en el norte de Irak, sumado a varios grupos Kurdos que son constantemente hostigados por los soldados y la artillería del régimen iraní. La revolución de Rojavá se ha convertido en la pesadilla del gobierno iraní porque temen que las/os Kurdas/os de otras regiones incluida Rojhelat (en el oeste iraní) construyan una nueva Rojavá siguiendo el ejemplo de la revolución. Por esta razón el régimen iraní ha reprimido brutalmente al pueblo Kurdo a lo largo de los años más que en cualquier otra región, por medio de detenciones, torturas y ejecuciones.

El poder popular y la solidaridad internacional entre las/os oprimidas/os y explotadas/os es lo que dará el golpe final al sistema capitalista. Es deber del anarquismo organizado hoy apoyar de manera incansable y desinteresada los procesos revolucionarios de todo el mundo. La revolución social internacional hacia la construcción del socialismo libertario indica el curso estratégico de nuestras acciones. Este es también nuestro camino para la lucha cotidiana contra el capitalismo. Actuando localmente y pensando internacionalmente. En este sentido creemos que la mejor forma de solidaridad y de apoyo a la revolución kurda, es el fortalecimiento y la profundización de las luchas sociales en nuestras regiones y la consolidación de nuestras organizaciones políticas anarquistas.

CESE INMEDIATO DE LAS INTERVENCIONES IMPERIALISTAS Y EL DERRAMAMIENTO DE SANGRE DEL PUEBLO
INMEDIATA LIBERTAD DE TODOS LOS PRESOS POLÍTICOS
RETIRO INMEDIATO DEL EJÉRCITO TURCO DE KURDISTÁN
CONSTRUIR BARRICADAS DE SOLIDARIDAD INTERNACIONAL CONTRA EL TOTALITARISMO DEL ESTADO Y EL CAPITALISMO
POR LA VICTORIA DE LAS MILICIAS KURDAS – GUERRA CONTRA LOS IMPERIALISTAS
¡VIVA LA REVOLUCIÓN SOCIAL EN ROJAVÁ!
ARRIBA LOS/AS QUE LUCHAN!!!

Αναρχική Ομοσπονδία – Anarchist Federation (Grecia)
Coordenação Anarquista Brasileira – CAB
Federación Anarquista Uruguaya – FAU
Federación Anarquista de Rosario – FAR (Argentina)
Embat – Organització Libertària de Catalunya
Die Plattform – Anarchakommunistische Organisation (Alemania)
Organisation Socialiste Libertaire – OSL (Suiza)
Libertaere Aktion (Suiza)
Anarchist Unión of Afghanistan and Iran – AUAI
Federación Anarquista Santiago – FAS (Chile)
Organización Anarquista de Córdoba – OAC (Argentina)
Anarchist Union of Afghanistan and Iran – AUAI
Grupo Libertario Vía Libre (Colombia)
Alternativa Libertaria/FdCA (Italia)
Aotearoa Workers Solidarity Movement – AWSM (Aotearoa / Nueva Zelanda)
Devrimci Anarşist Faaliyet – DAF (Turquía)
Workers Solidarity Movement – WSM (Irlanda)
Bandilang Itim (Filipinas)

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Mashriq / Arabia / Iraq

Fri 29 Mar, 20:36

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